ZÉRO PESTICIDE

Pour protéger votre santé, la nappe phréatique et la biodiversité, la Mairie d’Aire sur l’Adour a abandonné l’usage de produits phytosanitaires sur l’espace public.

Ceci s’est traduit par une transformation du paysage urbain. La Ville s’est engagée en 2015 dans un programme irréversible d’abandon total de l’usage des pesticides pour l’entretien de l’ensemble de l’espace public.

Les enjeux sont importants car il s’agit de préserver notre santé, de protéger les ressources en eau et la biodiversité et d’éviter la dégradation de la nappe phréatique. En bref, d’améliorer notre qualité de vie !

Les produits chimiques laissent place à une meilleure gestion du monde végétal

L’abandon des pesticides en 2015 se traduit, pour les agents municipaux, par l’apprentissage de nouvelles techniques de jardinage, plus naturelles et plus gourmandes en temps. Faire de la mauvaise herbe une amie, réintroduire plus de nature en ville, tester les techniques alternatives au désherbage chimique implique d’accomplir une véritable révolution culturelle ! Mais les bénéfices de ces méthodes qui respectent leur santé sont si évidents que tous ont adhéré à la démarche.

Les alternatives au désherbage chimique :

Plusieurs techniques sont appliquées : des brûleurs à gaz, des appareils à vapeur… chacune a ses avantages et ses inconvénients qui se précisent au fil de leur utilisation.

En parallèle à ces méthodes, les aménagements et les pratiques sont adaptées pour réduire au maximum le désherbage : choix des plantes, mulching, paillage, prairies…

Gestion différenciée :

À chaque espace son type d’entretien massifs de fleurs, parc municipal, cimetières, stades, berges de l’Adour… au lieu de traiter tous ces espaces de la même manière, chacun bénéficie d’un traitement particulier, suivant ses caractéristiques, son usage, sa fréquentation.

À Aire sur l’Adour, 4 zones ont été définies :

– Le Centre-ville qui représente 40.440 M²

– Les équipements sportifs qui représentent une surface de 88.308 m²

– les entrées de la ville, quartiers et cimetières  (15,28 hectares)

– Les espaces naturels (39,99 hectares)

Suivant le type d’espace, la fréquence et la nature de l’entretien changent : fréquence d’arrosage, utilisation de fertilisants, type de taille, type de tonte…

Par exemple, on pratique un désherbage minutieux et régulier dans un espace floral du centre-ville pour des raisons esthétiques, on laissera sur place un arbre mort au bois d’Aire, de façon à favoriser la microfaune. L’herbe dans les allées des cimetières reprendra naturellement sa place.