Bref historique d’autres monuments de la Ville.

L’ancien Carmel :

Fondé en 1853, par six religieuses venues de Libourne. Il accueille désormais le monastère Saint-Joseph et sa communauté.
A voir : les alcôves de la façade, ornées des statues de Saint-Pierre et de Saint-Jacques.

La fontaine miraculeuse :

En quittant l’église Sainte-Quitterie, descendez la rue Félix Despagnet sur quelques mètres puis à gauche, la rue du château car c’est au bout de cette rue que ce serait situé le château du roi wisigoth Alaric II. Enfin à droite et vous empruntez la rue Sainte-Quitterie. Selon la légende, Quitterie, jeune princesse wisigothe chrétienne, aurait été décapitée là pour avoir refusé d’épouser un prince wisigoth arien vers 480. Une fontaine jaillit à l’endroit où sa tête toucha le sol, deux anges lui auraient ensuite demandé de prendre sa tête dans ses mains et de porter son corps plus haut, dans l’oratoire Saint-Pierre où un sarcophage l’attendait. Cette fontaine est un lieu de pèlerinage car elle est considérée comme miraculeuse pour guérir des maux de tête, des maladies des yeux et des épileptiques.

La chapelle des Ursulines :

Pendant la Révolution française le monastère de Saint-Sever qui abritait les Ursulines jusqu’en 1797 fut détruit.
La communauté est installée au Mas, dans une maison maintenant disparue, et y restera 103 ans. Bien que vaste, elle s’avérait inadaptée aux règles monastiques.
Monseigneur Epivent (évêque d’Aire et de Dax) fit construire la chapelle et les bâtiments attenants à partir de 1871. Décédé en 1876, il n’en verra pas l’achèvement en 1878.
Après l’expulsion des Ursulines en 1905, un petit séminaire y fut installée en 1906. La chapelle fut rachetée à l’évêché par un particulier en 1973.

Abandonnée puis restaurée par des passionnés

Pendant presque 50 ans, la chapelle, ses sacristies, son sous-sol étaient ouverts à tous vents et envahis de pigeons. Depuis de nombreuses années et autour de trois propriétaires successifs, la Chapelle fut progressivement sauvée puis rénovée. Sauvegardée in extremis jusqu’en 2017, elle fait aujourd’hui l’objet de toute l’attention de la famille Jouaret, qui s’attelle à la rendre plus saine et à lui redonner son esthétique d’antan.